Festival du film britannique du 27 septembre au 1er octobre Cette semaine, la France accueille sa « gracieuse » majesté » le roi Charles. Je ne suis pas invitée à Versailles. M’en fous, j’ai déjà rencontré Charles, alors simple prince de Galles, au festival de Dinard. Anecdote funny : à l’époque j’avais une belle Rover, comme les invités officiels. Du coup, sans faire exprès, je me suis retrouvée parmi les VIP ! Je vous parle d’un temps… Maintenant, avec l’obsession (et sans doute les nécessités) sécuritaire, ça n’arriverait plus. Pas grave, on peut se plonger dans les réalités britanniques grâce au cinéma, car ce festival offre toujours une plongée fabulous dans les réalités quotidiennes de nos voisins d’Outre-Manche. Car pour Dominique Green, la merveilleuse directrice artistique du festival, « les films sont indissociables de la ou des cultures dont ils émergent. Les choix artistiques et les histoires racontées s’inscrivent dans un contexte sociétal. Les paysages artistiques, économiques et politiques se retrouvent dans le financement des institutions publiques, des diffuseurs, des distributeurs et des investisseurs. Ils jouent tous un rôle déterminant dans ce qui est proposé aux spectateurs – rôle aussi joué par le choix des spectateurs » (j’ai eu le bonheur d’accueillir Dominique dans mon émission Carré Vip-vieilles pies, à (ré)écouter ici : https://www.carrevip-vieillespies.com/carre-vip-lemission/ (la chanson de Bob Dylan choisie par Dominique a été supprimée par YouTube, sorry !) Six films sont en compétition et – nouveauté cette année – quatre films de jeunes réalisateurs concourent pour le prix Ouest-France Talent de Demain, tous répartis dans les sections thématiques : The Past is a Foreign Country, Being There, Dinard ❤ Cinema, It’s a Family Affair et Irish Eyes in Dinard. Les programmes habituels comportent toujours des courts-métrages, des séances spéciales, des masterclass et le festival des scolaires. Une réalisatrice britannique, peu connue du public français est mise en avant à travers quatre de ses films. Partons donc « À la découverte de Carol Morley ». Née à Stockport, dans le Cheshire, Carol a arrêté l’école à l’âge de seize ans pour devenir chanteuse dans différents groupes. Elle a ensuite quitté Manchester, a emménagé à Londres, et est ressortie diplômée en film et vidéo du St Martins College of Art, mention très bien. Présentées dans les festivals du monde entier et acclamées, ses œuvres filmographiques sont portées par son goût pour les sujets atypiques : isolement social inspiré d’un fait relaté anonymement dans un journal, hystérie collective après une série d’évanouissements suspicieux dans une école pour filles, film noir quasi métaphysique qui se déroule à la Nouvelle-Orléans. https://en.wikipedia.org/wiki/Carol_Morley Le festival invite à un voyage qui va du passé colonial de la Grande- Bretagne à son présent multiculturel, des confins de la société à un univers de richesse et de privilèges, des récits inspirants aux horreurs des guerres du 20è siècle, et au-delà. Si la sélection de l’année dernière posait la question « Qui pensons-nous être ? », cette année, la réponse serait: « Nous sommes beaucoup de choses ». Le grand Ken Loach sera présent dans la sélection as usual – avec son dernier film The old oak. https://www.dinardfestivaldufilm.fr/ Le jury sera présidé par la non moins grande Catherine Frot, entourée de Destiny Ekaragha, Alice Isaaz, Nolwenn Leroy, Thierry Godard, Jonathan Zaccaï et Amelia Gething. Six films en compétition : Girl – Adura Onashile Silent Roar – Johnny Barrington Silver Haze – Sacha Polak Scrapper – Charlotte Regan The effects of lying – Isher Sahota The Trouble with Jessica (Ouverture) – Matt Ward Clôture : The Old Oak de Ken Loach Séance de Gala : La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer Prix « Talent de demain » Ouest-France (compétition premiers films) Prix de la Critique Rolling Stone
En présence de : Les séances se déroulent bien sûr à Dinard mais aussi dans les salles de Saint-Lunaire, Pleurtuit et Saint-Malo. Info complémentaire pour ceux qui trouveraient mon titre shocking : « Et merde pour le Roi d’Angleterre » clôt le refrain d’un chant traditionnel de la Marine https://www.youtube.com/watch?v=VYjNoHfk62s … et c’est aussi le titre d’un bouquin à sortir bientôt aux Presses Universitaires de Rennes ! https://www.fnac.com/a18316589/Yves-Plasseraud-Et-merde-pour-le-roi-d-Angleterre
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Regarde Méheut!
Regarder les œuvres de Mathurin Méheut, c’est se promener en beauté dans la Bretagne et le monde du XXe s. L’histoire de ce peintre majeur a commencé à Lamballe où il naquit en 1888. Pour Lire la suite…
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