Voilà déjà un mois que s’est déroulée la cérémonie d’adieu à Marc Malinowsky dans le cadre exceptionnel de la chapelle des Petits-Augustins, quai Malaquais à Paris (sublime lieu partagé avec l’école des beaux-arts). On y retrouvait la même patte que pour la crémation à Nîmes (https://www.mariechristinebiet.com/2024/10/02/so-long-malino/, empreinte d’originalité, de sensibilité, de personnalité.

De beaux et touchants discours se sont succédés après ceux de Jean-Baptiste de Froment, directeur de Paris-Malaquais et de Catherine Jacquot, présidente de l’Académie d’architecture (dont Marc était membre).

Celui de sa fille Léonore est un bijou d’amour, d’humour et de profondeur. Et je trouvais dommage de ne pas en faire profiter d’autres personnes que les deux centaines présentes.

J’y ajoute celui de Sabine Chardonnet, la complice de l’école pendant … des années !  Et d’autres hommages lus ou envoyés notamment par les Amis du FRAC Centre, Bruno Hubert, Patrice Novarina, Jean-Marc Sandrolini, Romain Ricciotti, Rudy Ricciotti, Archibuild http://www.archibuild.fr/ etc…

 Discours pour Papa

 Tout d’abord, merci du fond du cœur pour vos présences.

Mais je dois vous dire que je suis indignée.
Indignée que vous soyez toutes et tous à l’heure.

Papa n’aurait jamais osé faire ça. Il serait arrivé une heure plus tard, garé de biais entre un passage piéton et une place livraison. Il ne serait pas venu les mains vides, parce qu’il n’aurait peut-être pas tout à fait compris le thème de l’invitation. Il aurait avec lui une bouteille de champagne, un pot de caviar d’aubergine et un saladier de mousse au chocolat. Puis il se serait assis avec vous, aurait chanté avec moi, et à l’heure du cocktail aurait peut-être déplacé les chaises pour faire danser le rock à quelques heureuses volontaires. Ou, ces derniers temps, il se serait plutôt assis pour regarder les gens discuter avec passion et aurait attendu qu’une âme curieuse vienne s’asseoir près de lui pour l’écouter parler de structure, d’étoiles, de nature, d’humanité, de musique, de théâtre, de littérature, avec un mélange de verve et de pudeur que je n’ai connu que chez lui. Il aurait probablement fini par s’endormir discrètement, le menton posé sur la poitrine, attendant qu’on lui dise que la fête était finie et qu’il pouvait rentrer se reposer. Puis il serait descendu chercher sa voiture, qui ne serait plus là puisque partie à la fourrière. Alors il serait rentré chez lui à pied, avec sa démarche légèrement penchée, et le regard un peu orienté vers le sol, rivé sur son objectif de retour au bercail. Une fois chez lui, il m’aurait appelé pour me signaler qu’il avait oublié quelque chose à la soirée, sans doute son laguiole ou sa sacoche. Il aurait enfilé les pantoufles que je lui ai offertes et dont il tirait une fierté qui m’a toujours déboussolée. Puis il aurait allumé son ordi, pour quand même répondre à quelques mails ou vérifier quelques calculs, parce qu’il n’y a pas d’heure pour travailler chez Marc Malinowsky. Il aurait peut-être siroté quelques gouttes de poire avant de se mettre au lit en écoutant du Jazz suisse sur son téléphone.
Mais il ne se réveillera plus.

Je sais que sont rassemblé.e.s ici des gens principalement connus via le travail. Je préfère vous prévenir tout de suite que ce discours ne parlera pas de boulot, parce que vous en savez probablement bien plus que moi. Tout ce que je sais c’est qu’on l’admire beaucoup. Qu’il a probablement provoqué quelques révolutions dans son milieu. Qu’il était déroutant mais passionnant. Qu’il a embarqué dans son sillage des milliers d’élèves, qui sont parfois devenu.e.s des ami.e.s.
Parce que pour papa le travail c’était la famille. Et sa famille et bien… ça pouvait passer après. Il en aura eu des histoires d’amour qui finissent mal. Il avait beau être un génie des structures tendues, ce n’était pas un génie des structures familiales. Il me disait souvent que le lien de sang ne vaut rien, et que seul compte les transmissions d’individu à individu. Voilà pourquoi il aimait tant enseigner. Il vous dirait qu’il n’a pas eu un papa, mais quatre.

Notre relation n’a pas été simple. Petite je n’aimais pas mon père, et lui n’aimait pas vraiment les enfants avec qui il ne pouvait pas avoir un minimum de discussion. J’ai passé ma toute petite enfance à distance de lui. Mais l’histoire qu’il aimait raconter c’est que le seul jour où il était venu me chercher à la crèche, j’avais couru vers lui en criant « papa guitare! », parce que la dernière fois qu’on s’était vus, il m’avait joué du Brassens.

Il voulait que j’apprenne le théorème de Pythagore avant d’entrer en CP. Il voulait à tout prix que je sois extrêmement intelligente, alors quelle ne fût pas sa déception lorsqu’à la fin de mon test de Q.I. en CE1 on lui dit que je suis dans la moyenne haute, pas au-dessus. Il ne savait pas trop comment faire avec moi, mais il voulait le meilleur pour moi.
Il n’avait pas de patience pour le si petit d’homme que j’étais.

Sur la nourriture il ne fallait jamais que je manque de quoi que ce soit. Je me rappelle d’un matin d’été à Fouras où il n’y a plus de lait, alors il le remplace par une brique de crème dans mes céréales. C’était vachement bon, alors on a écoulé le stock de crème de la superette.
Petit à petit j’ai appris à l’aimer, avec ses bizarreries, ses sautes d’humeur, ses phrases incompréhensibles, sa fierté ridicule à ne jamais prendre de vacances : « le jour de la fête du travail, c’est le jour où il faut le plus travailler ! » disait-il.

J’ai grandi la semaine à Rennes avec ma mère et mon frère Raphaël, et le week-end en région parisienne, à fabriquer des cabanes avec les plans d’archi et les tubes en cartons de transport.

J’ai eu une chance incroyable de pouvoir créer cette relation avec Béatrice à nos côtés. Elle m’a beaucoup appris, protégé, chouchouté. Elle m’a permis d’avoir la sœur que je n’ai jamais eu, Elodie Lélu (https://www.cinergie.be/personne/lelu-elodie ). 

Papa m’a fait la mauvaise blague de mourir 3 jours après elle.

Papa ne croyait pas en Dieu, mais il croyait très fort en l’humain. Il aimait les étoiles et savait qu’on venait de là. Il se décrivait lui-même comme un ange, probablement parce qu’il se sentait parfois un peu étranger à sa propre espèce. Et comme disait Téléphone, « les anges n’aiment pas devenir vieux ».

On a souvent parlé de politique entre nous, bien plus que de sentiments. Et je retiendrai toujours qu’il m’avait dit : « on ne vote pas pour soi, on vote pour les autres ». Mais les autres parfois c’est difficile à comprendre, et papa préférait souvent les calculs complexes aux discussions importantes.

S’il y a une chose sur laquelle Marc et ses enfants se retrouvaient, c’était sur les activités sportives. Escalade, rando, ping-pong, course à pied, vélo, natation, tennis, équitation, canoë et j’en passe. Il était membre depuis plusieurs années du club de Tennis de Table de Châtenay-Malabry, où il a disputé un sacré nombre de match, où j’adorais gueuler en supportrice sans trop comprendre les effets de balles.

Il a participé plus de 6 fois à la course Paris-Versailles, et pendant nos entraînements au parc de Sceaux, son conseil dans les côtes c’était : « regarde tes pieds, pas la fin de la montée, comme ça ton cerveau croira que tu cours sur du plat, et ça passera tout seul ». Je crois que c’était devenu un peu une philosophie de vie. Ne regarde pas les résultats médicaux qui t’indiquent que tu dois te faire opérer rapidement, mets un pied devant l’autre et ça passera peut-être. Mais personne n’est immortel, encore moins les hommes qui ne se soignent pas. Alors papa tu es parti brutalement, dans ta maison adorée de Rochegude, face à cette vue imprenable sur les montagnes, et les branches de l’olivier au pied duquel repose Mamylène et toi aussi dorénavant.

Papa, j’ai un peu peur sans toi maintenant, mais je sais que tu es là où nous sommes, aussi nombreux que les petits galets de la rivière, et qu’on se fera charrier par les courants, et que tout passe. Tu vis en nous maintenant et pour toujours.

Je finirai par un texte que tu avais noté dans un carnet que j’ai retrouvé chez toi, qui se trouve être le verset 13 des Corinthiens:

Quand je parlerai les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

Et quand j’aurai le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.

Et quand je distribuerai tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerai même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien.

L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est point envieux; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne périt jamais.

Léonore Malinowsky

 « Avec Marc nous parlions d’articulation, d’effort tranchant, de gravité, de résistance au vent, d’économie de matière. De la structure de l’architecture à venir, de son comportement. Malino voyait la morphologie d’un édifice comme la morphologie d’un corps humain. L’argent, le tableau excel et les délais contractuels n’étaient pas sa préoccupation. 

Souvent retenu (ou attendu) ailleurs, il mettait dès qu’il était présent toute son intelligence dans la réflexion, une intelligence non artificielle, faite de générosité et de curiosité. Souvent hors délais, hors contrat, hors règlementations. Seule importait pour Marc la justesse de la solution architecturale « quand on ne peut ni rien ajouter ni rien enlever” disait-il en citant Saint-Exupéry.

Dédaignant récompenses et institutions, tu semblais, Marc, animé par une curiosité d’enfant qui te portait d’un projet à l’autre. Observateur des phénomènes naturels autant que des constructions des hommes, tu faisais émerger, comme un maïeuticien, dans les esquisses de l’architecte, dans la maquette d’un étudiant, le potentiel d’un projet, sa raison d’être, sa spatialité.

Marc Maïeuticien, tu arrivais souvent tard à l’agence et partais encore plus tard, quand la discussion sur le projet en cours avait abouti. Tu pars un peu tôt aujourd’hui, sans que beaucoup d’entre nous ne t’aie suffisamment exprimé leur affection et leur gratitude ».

Bruno J. Hubert architecte (Hubert&Roy architectes) https://hubert-roy.com/

 « Je n’arrive pas à admettre qu’il n’y aura plus ces rencontres (pourtant rares avec Marc ; j’ai eu la chance de le connaître et ce n’est pas peu dire….)

Je connais un peu mieux l’oeuvre de Marc depuis hier soir grâce aux émouvantes interventions dont celle des amis du Frac … La musique des balles de ping-pong dans ce lieu emblématique… Un hommage d’une subtilité rare au grand ingénieur virtuose dans l’Art d’échapper à l’emprise des stéréotypes »…

Patrice Novarina https://www.patricenovarina.org/  (Ndlr: merci pour le dessin, Patrice !)

« Marc c’était

Un œil pétillant,

Un sourire malicieux,

D’éternels pantalons de velours,

Des chemises aux couleurs de l’arc en ciel,

Une étourderie légendaire,

Qui ne l’a pas vu arriver le lendemain ou deux heures après le rendez- vous prévu !

La seule personne capable de perdre 12 points sur son permis en un aller et retour chez sa mère !

Un goût partagé pour les bons vins et la bonne chère…. Pour mémoire 10h de voyage vers l’Inde au Dom Pérignon offert par Jet Airways !

Mais quand il s’agissait d’architecture,

Marc c’était

La passion, le professionnalisme,

L’enthousiasme, l’optimisme,

Une vision immédiate, une façon unique de transformer les possibles en réalité,

Une implication totale, un partage, une complicité,

Le seul ingénieur qui prenait son crayon pour figer l’image qu’il avait compris que vous aviez en tête et vous faire aller plus avant,

Toujours à la recherche des défis techniques, pour aller plus loin, plus haut, effacer les limites du possible,

Il avait en lui, une part essentielle de rêve, d’absolu de grande maîtrise, en un mot de génie…

Alors Marc merci pour tout ce que tu nous as apporté ».

Jean-Marc Sandrolini https://www.sandrolini-architecte.com/agence

Hommage de Sabine à Marc,

« Tu es parti, Marc, sans prévenir et l’on n’entendra plus ton raclement de gorge et ton pas vif. Tu exagères ! On te croyait inoxydable !

Marc Malinowsky est arrivé à Malaquais dès les premiers mois de l’école, avec l’équipe de l’atelier Pierre Lombard (jusque-là à Paris La Seine) qui se rapprochait de nous en souhaitant voir évoluer les formes et objectifs de l’enseignement de l’architecture.

Il avait la réputation d’un grand connaisseur des structures constructives, faisant par son enseignement aborder la matière et le dimensionnement raisonné à partir d’observations et d’expérimentations. Ingénieur, certes, mais j’ai pu découvrir au fil de travaux menés ensemble, à l’école ou ailleurs, une fibre architecturale et un appétit de la conception adossés à une culture générale dont nous reparlerons plus loin. Ainsi participera-t-il aux enseignements de départements tels AMT Architecture, Méthodes et Techniques et plus récemment AMC2 Architecture, Matières et Cultures Constructives.

Marc, outre ses enseignements réguliers, ne rechignait jamais à venir au pied levé soutenir un exercice de projet ou un PFE, ou bien à programmer une soirée à la dernière minute. On pouvait être un peu nerveux lors de nos rendez-vous… Souvent en retard ou à la course, parfois étourdi, mais jamais sans sa Peugeot rouge pleine de dossiers et laissée ouverte dans la rue afin que l’on ne casse pas une vitre (quand il n’y oubliait pas son lourd ordinateur), perdant souvent ses plus précieuses affaires (comme lorsque cet ordinateur qui contenait sa vie et qu’il avait posé tranquillement dans un coin de chantier, était passé sous un engin très, très lourd…), il ne mesurait pas son temps passé avec les étudiants ou ses amis.

Lorsque les piles de contaventions devenaient trop grandes et que menaçait la visite d’un huissier, il laissait son appartement porte ouverte (elle restait ainsi entière) et équipé d’une table, d’un lit et d’une chaise afin de ne pas donner prise aux saisies… Le reste de sa vie se trouvait dans son cerveau, ses récits, son ordinateur dont il ne se séparait jamais ou dans un coin du bureau.

Bref, on le comprend, il n’était en rien avare de son temps, de conseils ou d’un coup de main. Marc était au contraire un grand généreux un peu difficile à cadrer ou gérer mais ouvert à l’échange.

Ainsi a-t-il aidé nombre de personnes jeunes ou moins jeunes, du milieu de l’architecture ou pas, et créé des réseaux amicaux au fil de soirées animées et chaleureuses de bons vivants (il ne fallait pas plaisanter sur la qualité culinaire, celle du plateau de fromages et des bouteilles ad hoc) comme de parties endiablées de tennis de table, jusqu’en compétition.

Cette ouverture, j’ai pu également la partager avec lui lors de nombreux spectacles au théâtre, lors de concerts ou encore de festivals scientifiques comme celui d’astronomie à Fleurance, lors duquel je dois avouer que je m’en tenais aux ateliers de niveau Bleu quand il suivait les Noirs (les amateurs de ski comprendront l’écart de compétence). J’ai découvert sa passion pour les secrets de l’Univers et les étoiles et ses discussions animées avec Hubert Reeves.

Là encore, il suivait avec intérêt les plus jeunes qui tentaient des expériences de fusées imaginées et réalisées sur place, que l’on avait parfois du mal à retrouver ensuite dans le paysage environnant !

Marc, la tête dans les étoiles et les mains dans le concret. Mais aussi (et pourtant discret) avec une grande culture musicale que j’ai pu découvrir lors de différents spectacles de chant ou de musique symphonique. Il connaissait déjà si bien les œuvres qu’il pouvait en faire une critique ou une comparaison d’interprétation, voire chanter en parallèle …

Alors, salut à toi vieux frère, tu nous manques déjà trop, mais nous ferons ce que nous pourrons, afin de poursuivre une vie humaniste et solidaire avec cette belle humeur et cette empathie !

Et vous amis ingénieurs, collègues de Malaquais, prenez soin de vous, il y a déjà eu trop de disparitions pour continuer comme cela ! (Joël, Monique, Maurizio, Jean-Louis) »

Sabine Chardonnet (ndlr : merci de t’être échappée de l’hôpital !)

https://www.editions-hermann.fr/livre/le-genie-de-la-marche-sabine-chardonnet-darmaillacq

« J’ai eu la chance de connaître Marc.

En tant qu’homme.

Surtout en tant qu’ingénieur.

C’était au début des années 2000.

Je passais mon diplôme d’ingénieur aux Ponts.

Jean (Guervilly) et Rudy, mon père, m’avaient gentiment ordonné d’aller fissa rencontrer et discuter avec Marc, afin d’apprendre auprès de lui.

Jean et Rudy me parlaient depuis des années de leur idole Marc Malinowsky : le meilleur ingénieur français, le plus innovant, calculateur et philosophe, capable d’inventer aussi bien une structure de stade qu’un outil d’assemblage de toile de cirque.

J’ai donc littéralement tapé à sa porte, à l’agence de Gentilly, un soir de septembre 2003. Marc m’a ouvert et m’a dit au bout de 5 minutes, le plus simplement du monde : laisse-moi réfléchir une nuit, stp.

Le lendemain, Marc m’a pris dans son équipe  : Virginie, Gabriel, Krysztof, Majid et donc Marc. J’ai adoré. 

Nous avons continué à travailler ensemble jusqu’en 2024, toujours entre recherche et ingénierie.

Voilà, Marc est parti et je pense à ses proches. 

Je me dis : j’espère qu’ils en sont conscients : au delà de l’homme qu’il était, nous, les ingénieurs, lui devons énormément.

C’est très important. 

La recherche, la curiosité, l’ingéniosité au sens littéral, cette culture didactique de l’échange avec les architectes et les entreprises.

Ce beau mélange de savoir-faire et de chaos ordonné (nous nous étions même intéressés ensemble, à l’époque, aux algorithmes génétiques et à ses applications en structure!)

Entre mathématiques, boulonnage et philosophie. 

Et, une fois les calculs terminés, il me prêtait même sa vieille Peugeot pour que j’emmène ma chérie en week-end !

C’est comme ça que se vivait l’ingénierie avec Marc.

Donc avec une pratique du métier de l’ingénieur très particulière. 

En fait, je dirais une pratique humaniste, au sens de la Renaissance.

Je le répète, nous devons énormément à l’ingénieur Marc Malinowsky.

Merci Marc, quel oxygène tu as apporté! 

Repose en paix ».

Romain Ricciotti

 https://lamoureux-ricciotti.com/lamoureux-ricciotti-ingenierie-le-bureau-detudes/

Son père, l’épatant Rudy Ricciotti a envoyé un message par video.

 

Il y a eu d’autres témoignages pour saluer cet « homme à la fois léger (avec des ailes) et profond (avec de la structure) pour reprendre la formule d’Armel Pellerin.

Que tous soient ici remerciés et continuent de porter Marc dans leur cœur.

 

Marie-Christine Biet

 


0 commentaire

Laisser un commentaire

Avatar placeholder

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *