Apéro : halte aux chips et aux cacahuètes !
Comment se faire du bien pendant le confinement ? Boire un petit coup ! Avec modération, bien sûr ! D’ailleurs, rien n’interdit d’innover avec des cocktails sans alcool (j’y reviendrai). Il faut savoir varier les plaisirs de l’apéro avec des grignotages variés. La cheffe vieille pie Dominique Simon-Calafuri a plus d’une idée avec ce qui traine dans ses placards. Découvrez sa suggestion du jour !
Perso, n’ayant pas de pain azyme dans mes réserves, je vais utiliser des mini-craquelins. Bizarrement, je déteste les gros craquelins mais les aime en modèles réduits – sans doute en raison de ce qu’on met dedans ! J’ai eu l’occasion au fil de mes pérégrinations d’interviewer Christian Margely, le petit-fils du fondateur des craquelins éponymes. J’imagine que l’entreprise basée à Plumaudan (une vingtaine de salariés) près de Dinan, continue à tourner. Les craquelins sont des aliments de première nécessité, non ?
Tartinettes pour apéro en temps de crise
Manifestement la pratique de l’apéro à distance, que ce soit de balcon à balcon, de fenêtre à fenêtre, qu’elle soit réelle ou numérique, se répand. Il est donc temps de ne plus improviser avec la première bouteille qui nous tombe sous la main. J’en connais une qui, en panne de pinard, a du sortir une bouteille de champ’ pour applaudir notre vaillant personnel soignant.
Première recommandation : surveillez les niveaux et dans vos sorties ravitaillement de « première nécessité » prévoyez le renouvellement des bouteilles dont le niveau baisse dangereusement. Cochez la case 2. Je vous rassure, les marchands de vins et spiritueux font partie des activités commerciales autorisées par le gouvernement.
Deuxième recommandation : pour renforcer la convivialité de ce moment, outre les instruments de musique, je vous propose de prévoir un petit grignotage. Bien sûr vous avez la possibilité d’ouvrir un paquet de cacahuètes ou de chips, de tartiner des conserves artisanales de produits de la mer et de terrines en tout genre, histoire de soutenir les petits producteurs. Mais vous avez aussi la possibilité d’exprimer votre créativité pour celles et ceux que ça amuse.
Pour ce qui me concerne, ce soir j’ai préparé une sorte de houmous de haricots rouges sur petits toasts de pain azyme. Plus dans la couleur locale, vous pouvez utiliser des mini-craquelins comme support. Et si vous êtes anti-gluten, les « tartines craquantes » de sarrasin vendues dans les rayons et magasins bio feront très bien l’affaire. C’est très bon, même si vous n’avez rien contre le gluten et puis, manger des biscottes de sarrasin, c’est manger couleur locale. Voilà pour les considérations culturelles sur le support de gourmandise.
Pour le contenu, il faut :
100 g de haricots rouges en boîte
1 échalote, 1 petite gousse d’ail, quelques brins de persil hachés
1 cuiller à soupe de concentré de tomate ou coulis
1 cuiller à soupe de sauce soja, 1 cuiller à café (cc) de cumin, 1 cc de paprika
1 cc de graines de coriandre moulue ou fraiche hachée
1 cc de thym ou herbes de Provence
sel, poivre, quelques gouttes de tabasco si vous voulez une saveur plus corsée
Placez tous les ingrédients dans un bol et écrasez à la fourchette en arrosant d’huile d’olive jusqu’à obtenir une préparation onctueuse, puis tartinez le support de votre choix.
A la vôtre !
2 commentaires
Ponpon · 30 mars 2020 à 19 h 26 min
Bravo vivement la fin du confinement….!!!!😜👍
MCB · 31 mars 2020 à 17 h 33 min
Oh ouiiiii!